La bande annonce :
http://www.horton-lefilm.com/Horton, un éléphant placide et insouciant, entend des voix qui proviennent d'un grain de poussière. Il entre ainsi en contact avec une communauté d'êtres infiniment petits par l'intermédiaire de son maire, un père de famille affublé de 96 filles ! Dans un univers comme dans l'autre, toutefois, l'obscurantisme est le plus fort face aux divagations de ce pachyderme qui manifeste les stigmates de Jeanne d'Arc et de son invisible ami.
HORTON
Un film de Jimmy Hayward et Steve Martino
Avec les voix de Jim Carrey/Dany Boon, Steve Carrell, Carol Burnett
Durée :
Date de sortie : 02 avril 2008
Comme Le Grinch et Le chat chapeauté, Horton s'inspire d'un conte pour enfants issu de l'imagination fertile du Docteur Seuss. C'est une fois de plus Jim Carrey qui prête sa voix au personnage principal (en v.o.), Dany Boon le relayant en français. On y retrouve d'ailleurs la même folie et un certain mauvais goût qui s'exprime cette fois à travers la physionomie singulière des habitants de Zouville. À ceci près qu'Horton est un film d'animation qui bénéficie donc en tant que tel de possibilités étendues et en joue plutôt astucieusement, notamment pour distinguer esthétiquement les deux univers ou lorsque l'éléphant se met à rêver. On passera donc charitablement sur les couleurs criardes et saugrenues dont se retrouvent affublés certains habitants de cette jungle où voisinent des espèces qui se croisent plus souvent derrière les grilles des zoos que dans la nature, la vraie.
Horton s'adresse a priori aux jeunes enfants, mais il distille un message de tolérance plutôt universel sur lequel il convient de s'arrêter car il nous concerne tous. D'abord parce que livre est paru pendant la Seconde Guerre mondiale et qu'on peut aisément reconnaître dans la meute de singes bleus galvanisée par une dame kangourou autoritaire qui menacent l'éléphant de finir en ragoût cette populace qui vibrait à l'époque aux vociférations d'Adolf Hitler. Ensuite parce que dans l'Amérique d'aujourd'hui, le procès en sorcellerie imputé à notre héros évoque ce mouvement actuel inquiétant qui tente de remettre en question la théorie de l'évolution. Grâce à ce message subliminal proposé en bonus caché, Horton s'impose donc comme un film beaucoup plus malin qu'il ne pourrait y paraître de prime abord, par sa dénonciation d'une intolérance qui n'est pas si éloignée
plus de l'Inquisition. Qu'on le prenne au premier ou au second degré, ce conte philosophique concocté par les créateurs de L'âge de glace est avant tout un film d'animation jubilatoire et inventif qui réussit à transformer son principal écueil en atout, les deux personnages principaux ne se rencontrant évidemment jamais autrement que sur le plan sonore. Quant à ceux qui font la fine bouche, on leur recommandera de croire aux éléphants roses. Ça fait parfois du bien de délirer.
Lucas allait au ciné pour la 1ère fois, il était plus que ravie et veut biensur y retourner...! vous l'auriez vu dans son son fauteuil quand ça a commencé
On a passé un très bon moment, ça bouge beaucoup on a pas vu le temps passer....je vous le conseil pour vos loulous!!!!